Corey Perry s'est mérité un lucratif boni!

Il y a des joueurs qui brillent en saison régulière, puis il y a Corey Perry. À 40 ans, l’attaquant continue de faire mentir les prédictions et de s’imposer comme un incontournable des séries éliminatoires.

Grâce à la qualification des Oilers d’Edmonton pour la grande finale de la Coupe Stanley, et à sa participation à plus de la moitié des matchs éliminatoires, Perry a débloqué un boni de performance de 100 000$. Selon PuckPedia ce montant s’ajoute aux 150 000$ déjà gagnés plus tôt cette saison, pour un total de 250 000$…

Mais attention, ce n’est pas la saison actuelle qui en subira les conséquences. Comme les Oilers ont déjà atteint la limite du plafond salarial en 2024-2025, ce montant ne peut pas être absorbé immédiatement. Il sera donc reporté comme dépassement de bonis sur la masse salariale de la saison 2025-2026. Une pénalité qui pourrait légèrement compliquer la gestion contractuelle de l’équipe dès cet été.

Ce type de contrat à faible salaire de base, mais chargé en bonis de performance, est devenu la marque de commerce du vétéran de 40 ans depuis quelques années. Et chaque fois, il réussit à en tirer le maximum. Après des parcours prolongés avec Dallas, Montréal et Tampa Bay, il s’est bâti une réputation de joueur clutch, capable de hausser son jeu quand ça compte. On vous en avait d'ailleurs parlé récemment.

Il ne s’agit plus seulement d’un joueur d’expérience. Perry est devenu un véritable talisman. Il ne domine plus autant offensivement, certes. Mais il est toujours sur l’un des meilleurs trios de la ligue en compagnie des deux meilleurs attaquants de la LNH. Son impact se fait sentir ailleurs: dans les détails, dans l’intensité, dans les moments clefs.

Tant que les équipes croiront en sa magie printanière, il continuera d’ajouter des zéros à ses chèques de paie… et de causer des casse-têtes aux directeurs généraux.

La vraie question est: combien de printemps lui reste-t-il encore? Bref, il ne soulève peut-être pas la Coupe à chaque printemps, mais il encaisse toujours. Et ce sont souvent les directeurs généraux qui en paient le prix… la saison suivante.