Corey Perry: le pari que le CH a refusé… et qui pourrait encore soulever la Coupe

Quatre ans plus tard, le fantôme de Corey Perry rôde toujours dans la LNH… mais cette fois, c’est sur le premier trio des Oilers, aux côtés de Connor McDavid et Leon Draisaitl.

Oui, le même Perry que le Canadien a laissé filer en 2021 parce qu’il osait demander un contrat de deux ans. Résultat? Il est maintenant à deux victoires d’une autre Coupe Stanley, pendant que Montréal regarde ça de loin, encore une fois. On ne prétend pas ici que le CH aurait gagné la Coupe avec Perry. Mais il aurait clairement été un pilier utile dans un vestiaire en reconstruction. 

Éric Hoziel et Tony Marinaro en ont d’ailleurs fait les éloges dans l’émission Le Forum, sur BPM Sports.

À 39 ans, Perry n’a plus les jambes d’antan, mais il a ce que le CH n’a toujours pas: l’instinct du tueur en séries. Depuis son départ, il a atteint la finale avec trois équipes différentes. Et malgré un détour controversé à Chicago — un incident regrettable, mais isolé — il est revenu plus fort, plus affamé. 

Et maintenant? Il complète le meilleur duo offensif de la planète à merveille. Sur le but gagnant du match #1 de la finale, c’est une passe d’un trophée Hart (Perry) à un autre (McDavid), qui remet à un troisième (Draisaitl). Trois MVP, un seul but, et une claque au visage du CH. 

Perry ne fait pas que suivre: il contribue. Dix-neuf buts, 30 points en 81 matchs cette saison, et une présence qui dérange, qui inspire, qui élève le niveau de jeu quand ça compte. Avez-vous remarqué les 81 matchs, une saison presque complète, à son âge? Une longévité qui paraît aussi en séries. Vous trouvez ça gros? Attendez de voir ce que les chiffres disent… 

Incroyable! Corey Perry a joué plus de matchs à lui seul en séries éliminatoires depuis l’an 2000 que n’importe quelle ÉQUIPE de la LNH.

Il est le vétéran que chaque équipe veut… sauf Montréal, apparemment. Et pourtant, il est un meilleur buteur que plusieurs étoiles de la LNH dans les rencontres d’après-saison depuis 2019-2020.

Le plus ironique? Perry voulait rester à Montréal. Il montrait l’exemple aux plus jeunes. Il aimait la ville, le vestiaire l’adorait, les partisans aussi. Mais on lui a dit non. Trop vieux. Trop lent. Pas dans les plans. Aujourd’hui, ces plans regardent les séries à la télé pendant que Perry, lui, vise une deuxième bague. 

Montréal a tourné la page. Perry, lui, est en train d’écrire l’histoire. Et le CH? Il relit encore le prologue.