Connor McDavid réglera son contrat avant le camp selon Jim Matheson

Connor McDavid n’a pas encore signé sa prolongation de contrat, mais selon le vétéran Jim Matheson, ce n’est qu’une question de temps. Et on ne parle pas d’avant la prochaine période des échanges ou du marché de l’autonomie 2026, non, ça serait d’ici le camp d’entraînement. Pas de suspense, pas de drame. Juste une formalité où le meilleur joueur de la planète hockey dicte les termes, le montant, la durée… et les Oilers le remercieront bien bas, sans poser de questions.

Trois ou quatre ans, selon Matheson. Pas huit. Juste assez pour demeurer collé à son fidèle acolyte Leon Draisaitl, qui entamera son nouveau contrat de huit ans. Parce que oui, McDavid ne laissera pas son meilleur ami en plan. C’est écrit dans le ciel d’Edmonton, juste à côté des nuages de déception post-Finale 2024 et 2025.

Parce que soyons honnêtes: si McDavid attend avant de signer pour plus longtemps, ce n’est pas par caprice. C’est stratégique. Il veut voir ce que l’organisation va lui offrir. Et ce n’est pas un autre défenseur offensif top-4 ou un ailier de soutien qui va le convaincre. Ce qu’il veut, c’est un gardien. Un vrai. Un mur. Un sauveur.

Quelqu’un peut composer le SOS gardien, là? Sérieusement. 

À 12,5 millions $ par saison, McDavid est déjà une aubaine. Même à 18 millions de dollars,ou plus, il serait toujours une bonne affaire dans l’ère du plafond salarial grimpant de la LNH… mais seulement si les Oilers lui donnent les munitions pour gagner. Parce qu’à 33 ans — quand son prochain contrat hypothétique se terminerait— il pourrait bien regarder ailleurs s’il n’a pas mis la main sur le précieux trophée. Et là, Edmonton pourrait vraiment pleurer.

Mais pour l’instant, tout semble sous contrôle. McDavid devrait signer. Draisaitl est là. Le duo restera intact. Le monstre à deux têtes est prêt à rugir encore. Il ne manque qu’un gardien pour compléter le puzzle. Et si les Oilers ne le trouvent pas, ce ne sera pas McDavid qu’on blâmera. Ce sera l’organisation. Encore une fois.

Imaginez quel gâchis ce serait si McDavid quittait Edmonton avant d’avoir ramené la Coupe au Canada… et qu’il le fasse n’importe où ailleurs.