Connor McDavid entre dans un cercle aussi rare que légendaire

Attention, les 3 sont frimés!

Avec ses trois passes lors du match #2 face aux Panthers de la Floride, le 6 juin, Connor McDavid vient d’inscrire son nom aux côtés de deux légendes absolues et membres du Temple de la renommée du hockey: Wayne Gretzky et Mark Messier. Trois noms, trois dynamos offensives, trois capitaines des Oilers. Et maintenant, trois joueurs ayant réussi au moins trois séries éliminatoires de 30 points ou plus dans l’histoire de la LNH.

C’est un club aussi sélect qu’un vestiaire de la dynastie des années 80. Et McDavid, avec ses 42 points en 2024, n’a pas seulement rejoint ce cercle fermé — il l’a redéfini. Il a dominé les séries comme un maestro, au point de remporter le trophée Conn Smythe malgré la défaite des Oilers en finale. Oui, vous avez bien lu: il a été sacré joueur par excellence des séries… sans soulever la Coupe.

Et cette année, jusqu’où ira-t-il? Il lui reste encore au moins trois matchs pour gonfler sa fiche, lui qui carbure à 1,61 point par match en séries d’après-saison.

Mais au-delà de l’exploit individuel, une question s’impose: faut-il vivre en Alberta pour atteindre ce niveau de grandeur en séries? Gretzky, Messier, McDavid… tous ont porté l’uniforme des Oilers. Est-ce le climat sec? Le ciel infini? L’eau du robinet à saveur de légende? Ou simplement l’ADN offensif qui coule dans les tuyaux du Rogers Place?

Ce qui est certain, c’est que McDavid n’a pas fini de faire parler de lui. À 28 ans, il est au sommet de son art. Et comme le souligne Big Head Hockey: «Qu’est-ce qui pourrait l’empêcher de recommencer l’an prochain? Ou l’année suivante? Ou encore celle d’après?» Rien. Absolument rien.

Les Oilers sont de retour en grande finale pour une deuxième saison consécutive et ont une fenêtre grande ouverte. Et tant que McDavid patine sur la glace d’Edmonton, les records continueront de tomber comme les feuilles d’automne dans les rues de la capitale albertaine.

Alors, si vous rêvez de voir l’histoire s’écrire, regardez vers l’Ouest. Parce qu’en Alberta, les séries ne sont pas qu’un tournoi printanier. C’est une tradition. Une religion. Et McDavid? Il ne prêche pas. Il convertit.