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Connor McDavid n’a pas besoin d’un trophée pour prouver sa grandeur. Il suffit de regarder les chiffres. Selon Big Head Hockey, le capitaine des Oilers a maintenu une moyenne de 139 points par tranche de 82 matchs au cours des cinq dernières saisons.
À 28 ans, McDavid cumule déjà 1082 points. Si la tendance se maintient, il en ajoutera 139 points à sa fiche en 2025-26, ce qui le porterait à 1221 points à l’âge vénérable de 29 ans — comme si ses meilleures années étaient déjà derrière lui. Si on calcule jusqu’au bout, en supposant qu’il garde ce rythme pendant encore dix saisons, on parle d’un total de 2611 points. Oui, 2611!
Ce chiffre le propulserait au deuxième rang de l’histoire de la LNH, devant Jaromir Jagr (1921 points), mais tout juste derrière Wayne Gretzky (2857 points). Il lui manquerait 246 points pour égaler La Merveille. Un écart qui, malgré tout, mérite d’être relativisé.
Allez, pour les rêveurs invétérés, poussons l’exercice pour voir si le sommet du classement est atteignable ou non, humainement parlant. Et si McDavid poussait la machine jusqu’à 44 ou 45 ans — compte tenu des matchs manqués — comme Thornton ou Jagr? Il pourrait alors aller chercher les 246 points manquants et s’installer au sommet. Possible? Oui. Réaliste? Pas vraiment. McDavid carbure à la vitesse et à l’instinct. Des trucs qui ne durent pas éternellement. Et la LNH ne fait pas de cadeaux aux vétérans qui ralentissent.
Le hockey d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui des années 80. Les gardiens sont des murs, les systèmes défensifs sont étouffants et les joueurs sont plus rapides, plus forts, plus intelligents. Gretzky a dominé une époque où les matchs se terminaient régulièrement 8-6, et où chaque équipe marquait en moyenne près de 4 buts par match. McDavid, lui, performe dans une ligue où la moyenne tourne autour de 3 buts par équipe, et où un score combiné de 6 buts est devenu la norme.
L’écart est flagrant. Ce que Gretzky faisait dans un contexte offensif débridé, McDavid le reproduit dans une ère où chaque point est arraché à des gardiens robotisés et des défensives bétonnées.
Cela dit, il faut aussi doser nos attentes pour une autre raison. McDavid n’a joué que trois saisons complètes de 82 matchs depuis son arrivée à Edmonton. Il a disputé 712 matchs sur une possibilité de 820. Les blessures, les absences, les imprévus… tout ça fait partie du sport. Bref, rattraper Gretzky? Peu probable.
Alors, revenons sur Terre. Dépasser Jagr? Ça, c’est réaliste. C’est presque une certitude même.
McDavid est un phénomène. Un joueur générationnel. Et s’il continue sur sa lancée, il deviendra le deuxième meilleur pointeur de tous les temps. Pas besoin de bague ni de parade. Juste du talent, de la constance… et un corps qui ne lâche pas.
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