Qui fera une différence dans sa nouvelle équipe?

Chaque été, le marché des joueurs autonomes de la LNH devient un véritable carrousel d’émotions, de spéculations et de signatures surprises. NHL Network a récemment mis en lumière cinq vétérans qui porteront de nouvelles couleurs en 2025-26.

Une publication qui soulève une question simple, mais ô combien intrigante: «Lequel aura le plus grand impact?»

Sur la photo, on peut voir cinq joueurs, cinq noms, cinq parcours bien différents… et une absence qui crève l’écran: Mitch Marner, l’attaquant le plus convoité de la cuvée 2025, volontairement écarté du montage, histoire de nourrir le débat? On vous laisse spéculer.

Jetons un œil aux chiffres de la dernière saison:

• Mikael Granlund: 22 buts, 44 passes, 66 points en 84 matchs — non, il n’a pas voyagé dans la future convention collective, c’est qu’il a joué pour San Jose et Dallas afin d'atteindre ce total
• Pius Suter: 25 buts, 21 passes, 46 points avec Vancouver
• Jonathan Drouin: 11 buts, 26 passes, 37 points en seulement 43 rencontres avec le Colorado
• Corey Perry: 19 buts, 11 passes, 30 points avec Edmonton
• Jeff Skinner: 16 buts, 13 passes, 29 points avec les Oilers

Granlund a connu une saison en deux temps entre San Jose et Dallas, mais ce sont ses séries éliminatoires solides qui ont véritablement relancé sa valeur sur le marché. Anaheim a sauté sur l’occasion, espérant que son expérience et sa vision du jeu puissent guider un jeune noyau encore en construction. Reste à voir si les Ducks sont prêts à franchir une nouvelle étape.

Suter, quant à lui, a offert une production stable, mais sans éclat. Il pourrait bien devenir un rouage utile à St. Louis, sans nécessairement changer la donne.

Drouin a connu une excellente saison au Colorado, affichant une belle régularité dans sa production offensive et une implication accrue dans le jeu. Le seul bémol? Il n’a pas disputé les 82 matchs. Ce n’est donc pas son niveau de jeu qui soulève des questions, mais plutôt sa capacité à demeurer en santé et constant sur une saison complète. Chez les Islanders, il pourrait bénéficier d’un encadrement plus rigide et d’un rôle bien défini, ce qui pourrait maximiser son rendement… si le corps tient le coup.

Skinner, maintenant à San Jose, représente un pari intéressant. Si l’attaquant parvient à retrouver son instinct de marqueur, il pourrait s’imposer comme une pièce maîtresse inattendue dans un alignement en reconstruction.

Perry attire l’attention pour une raison bien précise: cinq finales de la Coupe Stanley en six ans, avec cinq équipes différentes. Une constance remarquable… dans la défaite. À 40 ans, il devient une sorte de talisman inversé. Il vous mène loin, mais jamais jusqu’au bout. Est-ce que la donne changera à Los Angeles?

En bref, Granlund a l’expérience, Drouin le talent, Skinner l’occasion, Suter la discrétion… et Perry a la malédiction. Cinq chemins, une seule vérité: le hockey ne pardonne pas les paris ratés. Et dans cette ligue où tout peut basculer en avril, ce sont souvent les visages les plus inattendus qui redessinent la carte des séries.

Alors, qui aura le plus grand impact selon vous?