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Christian Dvorak n’a pas signé à Philadelphie pour le cheesesteak. Il a signé pour se refaire un nom… mais aussi pour retrouver celui qui l’a aidé à le bâtir en premier lieu, c’est-à-dire Rick Tocchet.
Dvorak n’a pas simplement signé un contrat d’un an avec les Flyers de Philadelphie pour 5,4 millions de dollars. Il a fait un choix stratégique, un pari calculé sur sa propre valeur, mais aussi sur un visage familier derrière le banc.
À 29 ans, l’ancien numéro 28 du Canadien de Montréal n’est pas un vétéran en fin de parcours. Celui qui est souvent critiqué pour son manque d'entrain et de joie de vivre, semble avoir retrouvé un peu de feu intérieur. Il sort d’une saison complète de 82 matchs — une première depuis longtemps — où il a récolté 33 points (12 buts, 21 passes). Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est très correct, surtout après deux saisons minées par les blessures. Mais le plus important, c'est qu'il a terminé la saison en force en plus de marquer deux fois en cinq rencontres éliminatoires face aux Capitals.
Comme nous vous le rapportions plus tôt cette semaine, Dvorak aurait pu opter pour la sécurité en paraphant une entente de plusieurs saisons.
En effet, les Canucks de Vancouver lui proposaient un contrat à long terme, mais il a préféré la liberté. Celle de jouer avec des talents offensifs comme Trevor Zegras et Matvei Michkov. Celle de faire grimper ses statistiques. Et celle de retrouver Tocchet, l’homme qui l’a véritablement aidé à prendre ses marques dans la LNH avec les Coyotes de l’Arizona — devenus le Mammoth de l'Utah depuis.
«Tocch m’a beaucoup aidé quand j’étais jeune. Il est structuré, mais il donne de la liberté en attaque. Et surtout, il communique. C’est énorme pour un joueur», a confié Dvorak.
Ce retour aux sources pourrait bien relancer sa carrière, car malgré une réputation de joueur effacé, Dvorak demeure un centre fiable et efficace dans les deux sens de la patinoire. Il a peut-être encore un peu de potentiel offensif inexploité, surtout s’il est bien entouré à Philadelphie, mais il n’a pas encore prouvé qu’il peut livrer une saison entière à ce niveau. Et c’est exactement ce qu’il cherche avec les Flyers, une opportunité.
Une saison complète, en santé, avec des ailiers dynamiques et un entraîneur qui croit en lui. Le pari est risqué, mais les gains pourraient être énormes. Un contrat lucratif l’attend peut-être en 2026… s’il livre la marchandise.
Mais soyons honnêtes, si Christian Dvorak avait eu une bouille un peu plus attachante, s’il avait montré plus de couleurs, s’il s’était appelé Beaudry et parlait français… peut-être qu’il serait encore un membre du CH parce qu'il aurait fait partie des favoris des fans. De toute façon, merci, mais non merci. On a mieux sous la main… on passe au suivant.
À Philadelphie, il aura la glace, les ailiers et le coach. S’il ne produit pas, il n'aura que lui à blâmer. Cette fois, ce ne sera pas à cause du marché montréalais. Alors, reste à voir s’il remportera son pari… ou s’il aurait mieux fait d’encaisser pendant qu’il le pouvait.
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