Brad Marchand lance un message à son DG Bill Zito

Les Panthers de la Floride sont de nouveau au sommet du monde du hockey, ayant soulevé la Coupe Stanley pour une deuxième année consécutive. Si leur noyau solide a, sans surprise, livré la marchandise, ce sont aussi les acquisitions faites à la date limite des transactions qui ont fait la différence lors de cette conquête historique.

Seth Jones, acquis dans une transaction audacieuse, est rapidement devenu le pilier de la brigade défensive. Utilisé à toutes les sauces, il a été le défenseur le plus sollicité tout au long des séries, avec plus de 25 minutes de jeu par soir. Son calme, sa constance et sa vision du jeu ont solidifié la ligne bleue des Panthers.

À l’avant, Brad Marchand a apporté exactement ce qu’on attendait de lui — et même plus. Véritable bougie d’allumage, il a été une source constante d’énergie, de provocation (parfois), mais surtout de production offensive. Avec 10 buts et 10 passes en 23 matchs, Marchand s’est imposé comme un joueur clé dans cette conquête, prouvant qu’il avait encore beaucoup de hockey de haut niveau dans le réservoir.

Mais avec la gloire viennent aussi les décisions difficiles. Le directeur général Bill Zito se retrouve maintenant devant un été crucial, alors qu’Aaron Ekblad, Sam Bennett, Nate Schmidt et Brad Marchand pourraient devenir des joueurs autonomes sans restriction dans une dizaine de jours. Ceci dit, tous semblent vouloir rester en Floride.

Hier soir, dans un bar bondé où l’équipe célébrait une fois de plus, Sam Bennett a pris le micro pour lancer à la foule : « I’m not f**king leaving » Le ton était festif, l’ambiance survoltée… était-ce une véritable déclaration d’intention ou simplement l’alcool qui parlait? Difficile à dire, mais le message a fait réagir.

Brad Marchand, quant à lui, semble partager le même état d’esprit. Avec le sourire en coin, il a lancé un clin d’œil à son DG aujourd’hui : « Donne-moi un contrat! » Une phrase simple, mais lourde de sens, qui laisse croire que l’attaquant souhaite prolonger cette aventure floridienne.

Le message de Brad Marchand à Bill Zito : « Donne-moi un contrat ! »

Reste à voir si Bill Zito pourra manœuvrer sous le plafond salarial pour garder ce groupe uni. Une chose est certaine : les joueurs veulent rester, les partisans veulent les revoir… et la Floride n’a jamais été aussi attrayante pour ceux qui rêvent de hockey en juin.