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Bob Hartley raconte une histoire à donner des frissons concernant Raymond Bourque
 

Bob Hartley raconte une histoire à donner des frissons concernant Raymond Bourque

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Samuel Doiron

La finale de la Coupe Stanley en 2001 reste gravée dans la mémoire des amateurs de hockey comme l’un des moments les plus émouvants de l’histoire du sport. Opposant l’Avalanche du Colorado aux Devils du New Jersey, cette série a été marquée par une intensité remarquable et un scénario digne d’un film.

Tirant de l’arrière 3 à 2 dans la série, l’Avalanche a su puiser dans ses ressources pour remporter les deux derniers matchs, dont un septième match sans appel, à domicile, devant une foule survoltée à Denver.

Mais au-delà de la victoire, c’est l’histoire de Raymond Bourque qui a donné à cette finale une dimension légendaire. À 40 ans, après une carrière exceptionnelle de plus de 1600 matchs en saison régulière, presque tous passés avec les Bruins de Boston,  Bourque disputait sa toute dernière saison dans la LNH.

Il avait été échangé au Colorado en 2000 avec un seul objectif : gagner la Coupe Stanley, ce trophée qui lui avait toujours échappé malgré une carrière digne du Temple de la renommée.

Quand le buzzer a retenti à la fin du match numéro 7, scellant la victoire de l’Avalanche, ce fut vers Bourque que tous les regards se sont tournés. Joe Sakic, capitaine respecté de l’équipe, n’a pas hésité une seconde : il a soulevé brièvement la Coupe, puis l’a immédiatement remise à Bourque, dans un geste devenu mythique. Ce moment de pure émotion, où un vétéran respecté réalisait enfin son rêve ultime après 22 saisons de dévouement, a touché le cœur des amateurs de hockey du monde entier.

Bob Hartley était l'entraîneur de cette grande équipe et il a récemment raconté un moment qui s'est passé dans le vestiaire après le 5e match.

Je marche autour de la chambre, je dis 'est-ce qu'il y a quelqu'un et qui veut prendre la parole' Il n'y a personne, puis là évidemment, on venait de perdre le cinquième match à la maison. C'était comme un salon funéraire. Tout à coup, Raymond s'est levé et puis les larmes ont commencé à couler et puis il a dit aux joueurs 'c'est vous qui décidez, est-ce qu'il me reste un match ou 2 matchs à jouer et encore plus, est-ce que je vais boire en coupe Stanley ou pas'

Et il s'est se réassied en pleurant, il y a un joueur qui a donné une serviette et puis là, c'était vraiment lourd.

Je continue à marcher. J'ai attendu peut-être une vingtaine de secondes, puis fallait que je demande est-ce qu'il y a quelqu'un qui a quelque chose à rajouter mais je priais que personne n'en rajoute 'fermez vos yeules s'il vous plaît' parce que c'était le meeting le plus punché de ma carrière. 

- Bob Hartley

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Source: RDS