Bob Hartley prend la défense de Jonathan Huberdeau et écorche son entraîneur au passage

La semaine dernière, nous vous rapportions que lors du match du 7 novembre opposant les Flames de Calgary et les Predators de Nashville, l'entraîneur-chef des Flames, Ryan Huska, avait pris la décision de clouer son joueur étoile, Jonathan Huberdeau, au bout du banc pendant la totalité de la troisième période.

Puis, plus tôt, cette semaine, le Québécois recevait une autre douche d'eau froide, alors que son entraîneur l'avait temporairement muté sur le troisième trio, car Adam Ruzicka lui avait volé son poste à l'aile gauche de la première ligne.

Rappelons qu'après une saison catastrophique sous les ordres de Darryl Sutter la saison dernière, les experts et les partisans s'attendaient pourtant à ce que le changement d'entraîneur-chef, avec un style plus axé sur l'attaque, lui fasse le plus grand bien et l'aide à se relancer cette saison.

Néanmoins, c'est tout le contraire qui semble se produire depuis le début de la présente campagne.

D'ailleurs, vendredi dernier, nous vous rapportions également que dans le cadre du podcast coanimé par Elliotte Friedman et Jeff Marek, Friedman avait rapporté les propos du coéquipier de Huberdeau, Chris Tanev, à l'effet que le Québécois semblait trouver le style de jeu de la Conférence de l'Ouest beaucoup plus difficile et qu'il n'était plus capable de faire certaines choses qu'il faisait lorsqu'il jouait avec les Panthers de la Floride.

Puis, l'ancien joueur de la LNH et animateur sportif au BPM Sports, Gilbert Delorme, en avait ajouté une couche en revenant sur le début de saison ordinaire de l'attaquant des Flames et en le catégorisant de "fat cat".

Or, cette fois-ci, c'est l'ancien entraîneur-chef des Flames et chroniqueur au BPM Sports, Bob Hartley, qui est revenu sur le sujet afin de donner son opinion sur l'affaire Huberdeau.

Selon lui, le natif de St-Jérôme a beaucoup plus besoin d'encouragements que de critiques.

"Y'en a qui marche avec des tapes dans le dos. Excusez mon langage, mais y'en a qui marche avec des coups de pied au c*l. Jonathan Huberdeau, lui, il marche avec des tapes dans le dos. Moi, le matin, je me serais assis avec lui et je lui aurais demandé combien de membres de ta famille sont présents ce soir? [...] Parfait, affile tes patins parce que tu vas jouer au moins 20 minutes ce soir. [...] Jonathan Huberdeau, il faut que tu le partes, parce que sa confiance est à terre. Il est comme un vieux char qui a besoin d'un boost! [...] Il n'a jamais la rondelle et il est souvent mis dans des situations où ça ne l'aide pas à avoir la rondelle. Un coach a le pouvoir de bien faire paraître des joueurs et il a le même pouvoir de les faire mal paraître!"

- Bob Hartley, On jase

Êtes-vous d'accord avec les propos de Bob Hartley à l'effet que les décisions de l'entraîneur-chef des Flames sont peut-être l'une des raisons pour lesquelles Jonathan Huberdeau ne performe pas à la hauteur des attentes?

• Âgé de 30 ans, Jonathan Huberdeau est un choix de 1ere ronde (3e total) en 2011. Jusqu'à présent cette saison, il compile une fiche de 3 buts et 6 passes pour un total de 9 points. Il amorce cette saison la première année de son contrat de 8 ans lui rapportant en moyenne 10.5 millions de dollars par année.

Vous pouvez consulter le segment vidéo complet ci-dessous.