Barry Trotz rend sa décision face à l'offre du poste d'entraîneur-chef des Jets de Winnipeg

En début du mois de mai, nous apprenions que les Islanders de New York avaient montré la porte à l'ancien entraîneur-chef des Capitals de Washington, Barry Trotz. Lui, qui avait signé avec les Isles tout juste après avoir remporté la Coupe Stanley avec les Caps, aura été 4 saisons derrière le banc de l'équipe de New York. 

Selon ce que rapporte Darren Dreger, insider hockey à TSN, Trotz aurait refusé l'offre des Jets de Winnipeg alors que ceux-ci voulaient l'engager au titre d'entraîneur-chef pour combler le poste vide laissé par le départ de Paul Maurice. Il aurait précisé vouloir se concentrer sur sa famille et de ne pas retourner dans la LNH immédiatement. 

Dans une entrevue exclusive avec Tim Campbell, journaliste pour le site nhl.com, l'homme de 59 ans, natif de Winnipeg, a avoué qu'il ne rendrait pas service à aucune équipe s'il retournait derrière un banc la saison prochaine. Il doit régler des choses familiales, rapporte Campbell. Après 25 années consécutives dans le circuit Bettman, il pense toutefois reprendre du service lorsque les choses iront mieux de son côté. Il indique que c'est un emploi qui requiert énormément de temps et une disponibilité 24/7. 

Il possède présentement un fiche impressionnante de 914-670-168 et 60 matchs nuls en 1812 rencontres. Ce nombre de parties le place au deuxième rang des nombres de matchs passés derrière un banc, tout juste derrière le grand Scotty Bowman (2141) et au troisième rang des victoires derrière Bowman (1244) et Joel Quenneville (969). 

L'ancien entraîneur des Predators de Nashville, des Capitals de Washington et des Islanders de New York a une seule Coupe Stanley à son actif remporté en 2018 avec les Caps et 2 trophées Jack Adams remporté en 2015-2016 et en 2018-2019. En 23 saisons à la barre d'une équipe, il a atteint les séries éliminatoires 18 fois avec une fiche de 83-79. 

Un excellent entraîneur pourrait, donc être libre la saison prochaine. Pendant ce temps, l'étau se resserre sur les équipes qui n'ont toujours pas fait un choix.