Anthony Stolarz pète les plombs et se défoule sur Ridly Greig

Le hockey des séries éliminatoires, c’est un tout autre univers. Plus intense, plus émotif… et surtout, beaucoup plus violent. Chaque présence sur la glace devient une guerre de territoire, chaque coup de sifflet un moment de tension.

Et si les joueurs élèvent leur jeu d’un cran, les arbitres, eux, semblent souvent baisser la garde, laissant passer des gestes qui auraient été immédiatement sanctionnés en saison régulière.

On en a eu une démonstration claire hier soir lors du match entre le Canadien et les Capitals. Brendan Gallagher, véritable guerrier du Tricolore, a encaissé un double échec en plein visage, à quelques pieds des officiels… sans qu’aucune pénalité ne soit décernée. Une séquence troublante, mais presque banale en séries, où la tolérance au jeu physique atteint un sommet.

Ce soir, une autre scène a capté l’attention dans le duel opposant les Maple Leafs aux Sénators. Le gardien Anthony Stolarz, visiblement excédé par la présence constante de Ridly Greig devant son filet, a décidé de passer à l’action.

Dans un geste de frustration brutale, il a asséné plusieurs coups à l’attaquant des Sens, incluant un violent coup de bâton qui aurait facilement mérité une punition majeure. Il a finalement été puni mais pour interférence. 

Ces deux exemples illustrent bien à quel point le hockey de séries est un sport transformé. L’intensité monte en flèche, les gestes d’intimidation se multiplient, et la ligne entre robustesse et violence devient floue. Pour les équipes, c’est un test de résilience. Pour les joueurs, c’est l’heure de vérité. Et pour les partisans, c’est le rappel que, dans les séries, chaque match est une bataille où tout peut arriver.

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