Un ancien Canadien avoue avoir eu de sérieux problèmes d'alcool!

L'ancien joueur de la LNH Brent Sopel s'est livré à cœur ouvert tout récemment, dans le cadre d'un texte qu'il a publié sur le site The Players Tribune. Ayant évolué avec le Canadien lors de la saison 2010-2011, c'est avec une grande franchise que le défenseur a levé le voile sur les problèmes d'alcool qui l'ont suivi tout au long de sa carrière de joueur professionnel. 

Son récit débute à partir de son tout jeune âge, où Sopel mentionne que ses sérieuses difficultés d'apprentissage à l'école ont eu un impact très négatif sur son estime personnelle. S'il se croyait tout simplement stupide, ce n'est qu'à l'âge adulte qu'il découvrira que tout ce temps, il souffrait de dyslexie et de dysgraphie. 

L'ancien Canadien mentionne dans son texte que le hockey aura été un échappatoire lui permettant de mettre ses difficultés de côté. Il s'est donc concentré sur le hockey et a abandonné l'école dès qu'il a été en mesure de le faire. 

Lorsqu'il a finalement accédé à la LNH, ses problèmes ont alors empiré. Ses démons du passé, la pression d'être un joueur professionnel ainsi que la solitude qui vient avec la vie sur la route l'auront amené à sombrer dans l'enfer de l'alcool: ''Quand je buvais, je n'avais plus à faire face à la réalité. C'était un soulagement''.

Sopel mentionne que lors de certains voyages à l'étranger, la première chose qu'il faisait en sortant de l'avion était d'appeler à l'hôtel, afin de s'assurer qu'une caisse de 24 bières froides l'attendrait à sa chambre. Il mentionne qu'il n'a jamais bu avant de disputer un match. 

C'est après avoir pris sa retraite que Sopel a finalement été chercher de l'aide, pour ensuite passer 45 jours en cure de désintoxication. Actuellement, sa vie est stable et il très impliqué auprès des jeunes souffrant de dyslexie ainsi que de difficultés d'apprentissage. 

Malgré d'importantes embûches, Sopel aura tout de même été en mesure de connaître une belle carrière, remportant une Coupe Stanley avec les Blackhawks de Chicago. 

La version intégrale du texte est disponible ici.