Tel que nous vous le rapportions ce matin, le gardien Carey Price est allé visiter Stéphane Waite à sa résidence au lendemain de son congédiement cette semaine, niant ainsi toute rumeur de possible tension entre les deux hommes pouvant avoir mené à la décision du DG.

C'est ce que Waite lui-même a indiqué en entrevue radiophonique.

Mais ce dernier a également accordé une entrevue avec le journaliste Jonathan Bernier du Journal de Montréal dans laquelle il a fait un aveu pour le moins croustillant.

Tout d'abord, Waite a avoué que lorsque Marc Bergevin est allé le voir après les deuxième période du match face aux Senators d'Ottawa pour lui annoncer son congédiement, Waite a cru à une mauvaise blague, tellement il n'a jamais vu venir cette décision.

"Je lui ai répondu: Tu me niaises? Sérieusement, j’étais certain qu’il me niaisait"
- Stéphane Waite

Mais il a également dévoilé une partie de la discussion entre les deux hommes, indiquant que Bergevin lui-même lui a indiqué qu'il serait le prochain à perdre son emploi si Carey Price ne se replaçait pas et vite devant son filet.

"Il m’a dit: “Si Carey ne se replace pas, je suis le prochain [à perdre ma job].”"
- Stéphane Waite

D'ailleurs, Waite sait très bien que la décision était déjà prise avant la rencontre et que rien ne pouvait la changer.

"Carey aurait eu beau arrêter 75 rondelles ce soir-là, je me serais fait congédier quand même. La décision était déjà prise. Marc est payé pour prendre ces décisions-là. Je dois la respecter, même si je ne suis pas d’accord."
- Stéphane Waite

Il termine en affirmant qu'aucune querelle ni entre lui et Price, lui et Dominique Ducharme ou entre Price et Ducharme n'a eu lieu, ce qui signifie que Bergevin a possiblement pris cette décision parce qu'il commence à sentir la soupe chaude et croit vraiment que son poste est présentement en danger si le CH ne retrouve pas le chemin de la victoire et vite.

Voyez au bas l'entrevue dans son intégralité.