Mitch Melnick de TSN690 a analysé le travail de Carey Price depuis le début de la saison dans le cadre de sa chronique The good, the bad and the ugly sur Athlétique Montréal, dimanche.

Et croyez-moi, la réalité fait mal.

Depuis sa fameuse citation après la défaite à San Jose - « Je ne peux pas continuer à donner quatre buts par match » - , Price a accordé quatre buts ou plus à trois de ses quatre derniers départs. Et pour la quatrième fois cette saison, il a été battu sur un jeu provenant de l'arrière du filet. 

L'une des seules raisons pour lesquelles les Rangers ont pu rester dans le match et ont fini par l'égaler, c'était cette impression partagée maintenant par plusieurs formations de la Ligue nationale comme quoi Price est devenu très vulnérable. Même avec une avance de deux buts, il avait l'air tremblant, arrêtant les rondelles sans les contrôler avec autant d'aplomb qu'à son habitude. Sortir loin de son filet, allouer de longs retours, mais qui est donc cet homme qui prétend être Carey Price par les temps qui courent? 

Heureusement pour le Tricolore, l'attaque s'est réveillée et a marqué cinq buts pour la deuxième fois en trois matchs. Sans quoi on assistait à une autre défaite lamentable de nos pauvres Glorieux.

Son pourcentage d'arrêts de ,883 se classe au 49e rang parmi les gardiens de la LNH qui ont participé à au moins trois matchs. Carey Price. Au 49e rang. Ayoye. Ce n'est pas digne d'un gardien qui gagne au-dessus de 10 millions par saison ça n'est-ce pas?

Price et Stephane Waite ont du pain sur la planche.