À moins d'un revirement de situation spectaculaire, Artemi Panarin en est présentement à ses derniers milles avec les Blue Jackets de Columbus.

S'il n'est pas échangé à la date limite des transactions, tout porte à croire qu'il testera le marché le 1er juillet prochain alors qu'il deviendra agent libre sans restriction.

Lui qui a déjà affirmé publiquement qu'il ne se voyait pas vivre dans une ville comme Columbus à long terme, son agent a déclaré cette semaine qu'aucune discussion contractuelles n'auraient lieu entre la direction de l'équipe et le clan Panarin, plaçant ainsi les Blue Jackets dans une position très précaire. S'ils désirent tenter de se rendre loin en séries, ils devront le garder en risquant de le perdre pour rien à la fin de la saison. S'ils ne veulent pas prendre ce risque, ils devront s'affaiblir et l'échanger dans les prochaines semaines en retour de pièces pour le futur.

Lorsqu'il deviendra agent libre sans restriction en juillet, nombreuses seront les équipes qui lui feront de l'oeil. Il ne serait d'ailleurs pas surprenant de voir le Canadien s'inviter à la danse. Présentement dans une situation enviable, Marc Bergevin dispose de plus d'espace que jamais sur sa masse salariale et son équipe s'approche de sa fenêtre d'opportunité pour espérer compétitionner pour les grands honneurs sous peu.

Tel que le rappelle le journaliste Marc De Foy du Journal de Montréal, Panarin avait bien failli aboutir à Montréal lors de son arrivée en Amérique du Nord. C'était Bergevin et le CH qui avaient été les premiers à l'approcher en Russie, avant que les Blackhawks de Chicago le convainque de plutôt signer un contrat avec eux.

"Le directeur général du Tricolore avait utilisé tous les moyens pour tenter de l’attirer à Montréal il y a quatre ans. Ignoré au repêchage de la Ligue nationale, Panarin venait de connaître deux bonnes saisons avec le Ska de Saint-Pétersbourg, de la Ligue continentale de Russie. Il avait grandement contribué à la conquête de la coupe Gagarin par son équipe en 2015. Le Canadien avait été l’une des premières équipes de la LNH, sinon la première, à montrer de l’intérêt envers lui. Scott Mellanby, adjoint de Bergevin, l’avait vu jouer souvent. Bergevin avait demandé à Andrei Markov et à Sergei Gonchar, qui jouaient alors avec le Tricolore, d’appeler Panarin afin de lui vanter les mérites du Canadien et de Montréal. Le dossier avançait bien. Les parties s’étaient entendues pour que Panarin, qui était alors représenté par Tom Lynn, vienne faire une visite en ville après les séries de la KHL. Mais plus le temps avançait, plus il y eut d’équipes qui s’intéressaient à Panarin. Au final, celui-ci avait arrêté son choix sur les Blackhawks de Chicago. Son agent actuel est une figure montante de la profession. Âgé de 43 ans, Milstein, qui est de descendance ukrainienne, compte dans son écurie plusieurs joueurs russes, dont Nikita Kucherov du Lightning de Tampa Bay. Il représente aussi les intérêts du jeune défenseur Alexander Romanov, choix de deuxième ronde du Canadien au repêchage de l’an dernier, qui a fait sa marque au Championnat du monde junior durant la période des Fêtes. Geoff Molson pourrait peut-être offrir de la bière à vie à Panarin..."

Le journaliste note également que Panarin est représenté par le même agent qu'Alexander Romanov, le jeune espoir du Canadien à la ligne bleue, ce qui pourrait ne pas nuire dans les discussions.

Les dernières rumeurs avancent que l'attaquant vedette pourrait au final signer un contrat de 7 ans d'une valeur totale entre 75 et 80 millions de dollars, soit une moyenne annuelle d'environ 11 millions par saison.

Âgé de 27 ans, Panarin a marqué au moins 27 buts à chacune de ses trois saisons dans la LNH, amassant entre 74 et 82 points par année.

Cette saison il présente une fiche de 19 buts et 36 passes pour un total de 55 points en 47 matchs jusqu'à présent, en route vers sa meilleure saison en carrière.

Quel type de contrat seriez-vous prêt à lui offrir pour le convaincre de venir à Montréal?