Tour récemment, le gardien vedette du Canadien Carey Price faisait sauter la banque en signant un lucratif contrat de 8 ans d'une valeur moyenne de 10,5 millions $ par saison. 

Suite à l'entente, on pouvait lire plusieurs commentaires de partisans et d'amateurs qui avançaient qu'il était très facile pour un homme comme Carey Price d'éviter les impôts au Québec. Le journaliste Francis Vailles de La Presse a donc pris le temps de remettre les pendules à l'heure, en démontant plusieurs mythes qui circulent à ce sujet.

''Il paie ses impôts en Colombie-Britannique''.

Carey Price ne peut pas tout simplement déclarer qu'il habite en Colombie-Britannique afin d'y payer ses impôts. Il doit le prouver et comme on parle d'une personnalité publique qui empoche énormément d'argent, il serait très difficile pour lui d'en passer une au FISC. 

''En tant qu'autochtone, il ne paie pas d'impôts.''

Selon la loi, un Indien doit payer ses impôts comme tout le monde dans le cas où il n'habite pas dans une réserve ou qu'il ne travaille pas pour un employeur d'une réserve. Cette disposition ne s'applique donc pas à Carey Price, puisqu'il réside à Candiac. 

''Il peut reporter les impôts sur son salaire.''

Il est faux de croire qu'il peut reporter les impôts sur son salaire. Ses revenus sont payés par le Canadien et sont considérés comme un revenu d'emploi. Par conséquent, il est soumis aux mêmes règles que les autres citoyens du Québec en matière d'imposition. 

''Il peut bénéficier d'un genre de gros REER pour riches.''

Même s'il agissait de la sorte, le FISC retiendrait tout de même 50% des fonds versés, ce qui équivaut pratiquement à la même chose que le taux d'imposition en vigueur au Québec (53,3%). Il ne s'agit donc pas d'une option particulièrement intéressante afin de sauver de l'argent. 

Et voilà! L'analyse complète de Francis Vailles est disponible ici.