Si vous faites partie de ceux qui gardent un oeil attentif sur les Hurricanes de la Caroline parce que vous espérez que la franchise aboutisse à Québec, sachez que le coach de l'équipe, l'ancien joueur Rod Brind'Amour, semble vouloir accélérer le processus...

Alors que son équipe continue d'en arracher, malgré de grandes attentes, Brind'Amour a eu l'air particulièrement niaiseux hier soir après la défaite des Hurricanes en fusillade face aux Caps.

Après avoir bousillé une avance de 4-1, les Hurricanes ont réussi à forcer la tenue d'une période de prolongation suite au but de Justin Williams, qui a fait 5-5.

Pendant cette rencontre, Sebastian Aho a obtenu 4 points, dont deux buts et a quant à lui, Teuvo Teravainen a amassé 3 points.

Pourquoi je vous parle de ces deux joueurs? Qu'ont-ils en commun? Les deux n'ont pas été envoyés sur la glace lors des tirs de barrage. Tout comme Svechnikov d'ailleurs (1 passe), qui venait de connaître un match étincelant contre le CH en flashant ses mains magiques.

Et on ne parle pas ici d'une courte séance de trois tentatives. Il y a eu 6 rondes, hier, et seul Dougie Hamiltion a réussi à déjouer Holtby.

Oui, vous avez bien lu... Et attendez, il y a pire... Vous savez qui Brind'Amour a mandaté à leur place? On vous laisse juger par vous-même...

Lorsque questionné sur sa décision d'une imbécilité sans borne, le coach des Canes a simplement répondu qu'il n'accordait pas trop d'importance à l'identité des joueurs choisis, qu'il y allait avec son feeling et ce qu'il voyait lors des entraînements.

Il a aussi ajouté que Dougie Hamilton était le meilleur de son équipe en tirs de barrage... sans expliquer pourquoi il l'a envoyé en 4e!

Décidément, les Hurricanes ne sont pas simplement pris avec un propriétaire un peu tata (il a déclaré cette semaine qu'il ne voulait plus que son équipe repêche de défenseurs en première ronde)... il y a aussi un coach qui a pris des décisions absolument ridicules à quelques reprises cette saison. Dont pendant les tirs de barrage hier soir. Franchement, on n'aimerait pas être à la place des joueurs dans ce vestiaire.