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Le Canadien devrait-il ménager» Carey Price?

Carey Price a-t-il manqué de jus en séries éliminatoires?

HabsolumentFan

Après avoir surpris tout le monde en faisant du très bon travail en relève de Carey Price en finale d'association contre les Rangers de New York au printemps 2014, Dustin Tokarski a connu passablement de difficultés la saison dernière.

Pendant que Carey Price collectait les records à grands coups de pelle, son substitut avait de la difficulté à maintenir le rythme lorsqu'on faisait appel à ses services. Certes, lorsque le gardien #1 de l'équipe est en plus le joueur le plus utile de la ligue et qu'il amorce 66 des 82 matchs, cela peut être difficile pour un auxiliaire de trouver ses repères.

Or, sans être pitoyable, loin de là, Price n'a pas été le même joueur lors des séries éliminatoires. Encore une fois blessé, le #31 n'était pas le même gardien qu'il l'avait été en saison soir après soir.

La question a donc été demandée: veut-on donner plus de repos à Carey Price?

Plusieurs analystes et partisans soulèvent cette idée dans le but de voir le meilleur gardien de la ligue arrivé en séries éliminatoires sans être complètement exténué. Cependant, considérant qu'aucun autre joueur de la ligue, toutes positions confondues, n'a eu autant d'incidence directe sur le classement de son équipe que Price, il faut se demander si le risque d'envoyer le gardien auxiliaire pour une dizaine de matchs de plus en vaut la chandelle.

De plus, les Martin Brodeur et Patrick Roy de ce monde ont déjà réussi à amener leur équipe à la Coupe Stanley tout en ayant une charge de travail similaire, voire supérieure à celle de Price.

Malgré tout, si vous êtes de ceux qui croient que Price doit disputer moins de matchs en 2015-2016, les chiffres de Tokarski en 2014-2015 refroidiront peut-être vos ardeurs. Six victoires en 17 sorties .910% et moyenne de buts alloués de 2,75, disons que Torks n'était pas aussi intimidant pour ses adversaires que ne l'étaient le #31. S'il jouait donc entre cinq et dix matchs de plus par saison, cela pourrait être suffisant pour faire perdre un, même deux échelons à son équipe.

Alors, après cette petite «thèse, antithèse» digne d'un cours de philo 101, qu'est-ce qu'on en synthétise? Si on regarde les équipes championnes et finalistes de la Coupe Stanley depuis 2012 (excluant l'année du lock-out), les gardiens partants ont joué entre 49 et 69 matchs en saison régulière.

Qui était le gardien qui a joué 69 matchs? Jonathan Quick des Kings de Los Angeles en 2012. Rappelons qu'il a gagné le trophée Conn Smythe cette année-là. Pourtant, n'aurait-il pas dû être trop fatigué suite à une saison régulière si prenante?

Crédit d'images: Keystone Press Agency

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