2 visions bien différentes pour les duels!

Les Canadiens de Montréal et les Sénateurs d'Ottawa croiseront le fer en fin de semaine, s'affrontant samedi et dimanche pour déterminer quelle formation sera au sommet de la Division Atlantique alors que les hommes de Claude Julien possèdent une mince avance d'un point.

Bien que Julien et son adversaire Guy Boucher, à la barre des Sens, possèdent un style de jeu relativement semblable, axé sur la défensive pour enfin mieux générer de l'attaque, les deux pilotes ont une vision bien différente, du moins publiquement, de l'importance de la première position selon les propos des deux homologues rapportés par le Réseau Des Sports. 

De son côté, Julien connait l'importance de pouvoir bénéficier de l'avantage de la patinoire en séries éliminatoires lors de sa conquête de la Coupe Stanley avec les Bruins de Boston, ayant remporté leurs septièmes matchs à domicile face au Tricolore et au Lightning de Tampa Bay. Il faut avouer que le fait de jouer à la maison procure un certain avantage afin de pouvoir envoyer les meilleurs joueurs défensifs contre les meilleurs trios de l'équipe adverse en tout temps. Cet avantage permet en effet de pouvoir dresser un plan de match plus facilement puisque Claude Julien peut utiliser son défenseur Shea Weber contre le meilleur trio de l'adversaire, par exemple, permettant également aux joueurs d'être prêts mentalement à leur rôle prévu d'avance dans la rencontre.

Julien ne cache pas son intention de terminer au premier rang dans l'Atlantique, sans toutefois considérer le tout comme une nécessité. "Avec l’avantage de la glace qui est en jeu, c’est sûr que tu vises toujours le plus gros rang. Ce n’est quand même pas la fin du monde, mais c’est préférable" déclara l'entraîneur-chef du Canadien, toujours selon RDS.

Boucher semble prendre le tout à la légère affirmant que leur but unique est de participer aux séries et ce, peu importe la position établie à la fin de la saison régulière. "Ce qu’on voulait, c’était être dans le mix. Le premier rang, on ne court pas après ça. Premiers, deuxièmes, troisièmes, on s’en fout comme l’an 40. On veut juste rentrer [en séries]. Mon expérience est très claire là-dessus. Quand tu choisis tes adversaires, tu perds. Et quand tu cours après des places au classement, ça ne t’aide pas." ajouta Boucher, selon RDS.

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