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On croit maintenant savoir pourquoi Nikita Scherbak a été laissé de côté

On comprend mieux!

HabsolumentFan

Plusieurs observateurs ont sursauté, samedi en début d'après-midi, lorsque le Canadien a annoncé que l'attaquant Nikita Scherbak avait été laissé de côté, en vue du match contre le Lightning de Tampa Bay. Pourquoi ne pas profiter de cette fin de saison pour donner le plus d'expérience possible aux plus beaux espoirs de l'organisation? 

S'il y a bien un point positif dans cette saison de misère, c'est de constater que des jeunes comme Charles Hudon et Victor Mete semblent avoir pris leur place pour de bon au sein de l'alignement régulier du CH, tandis que des espoirs prometteurs comme Noah Juulsen et Nikita Scherbak, deux anciens choix de première ronde, peuvent finalement avoir du temps de glace pour prouver ce dont ils sont capables.

C'est pourquoi la décision de Claude Julien, samedi, avait de quoi étonner. Mais le journaliste François Gagnon, de RDS, y est allé d'une lecture intéressante de la situation, dans sa chronique d'après-match.

Voici un extrait de son texte:

«La direction du Canadien voudrait profiter de la plate-forme offerte par la fin du calendrier régulier comme banc d’essai pour Scherbak et les autres jeunes.

Mais en même temps, il semble que la direction entende aussi profiter de cette période pour éviter que Scherbak ne développe des mauvaises habitudes en matière de manque d’implication. Ou pis encore, qu’il les adopte. [...] 

Scherbak est revenu le 27 février.Il a marqué dès son premier match. Il a ensuite été blanchi dans les quatre qui ont suivi. En fait, ce n’est pas le fait qu’il ait été blanchi qui a hérissé la direction. C’est le fait qu’il se soit effacé au niveau de l’effort déployé. De la conviction affichée sur la glace.

 À son âge, avec les preuves qu’il a encore à faire, Scherbak ne peut se permettre de prendre des matchs de congé. Il ne peut pas même se permettre une présence de congé.

 Il l’a fait. Il a été avisé. Il a continué. Il a été rayé de la formation hier.»

Pensez-vous en effet, comme l'affirme Gagnon, que c'est pour lui lancer un message que Claude Julien l'a assis confortablement dans les gradins, samedi?

Et si le Canadien échangeait son 1er choix?

On le sait, les mauvaises performances du Canadien cette saison seront synonymes d'un choix de première ronde assez élevé, au prochain repêchage. On ne saura pas avant la loterie à quel rang le Canadien va repêcher. Mais si jamais le Tricolore venait à obtenir le tout premier rang, ce serait l'occasion de repêcher un joueur au talent exceptionnel en la personne de Rasmus Dahlin.

Mais si le CH se retrouve plutôt avec un choix entre la 5e et la 10e position, par exemple. Est-ce que le Canadien pourrait être tenté d'échanger son choix de première ronde? C'est la question que Dany Dubé a posée, samedi, lors d'un entracte du match entre les Canadiens et le Lightning. 

«C'est un jeu très risqué d'échanger son premier choix. Je ne suis pas vraiment pour cette alternative sauf dans des cas très spécifiques. Le Canadien de Montréal ne pourra pas aspirer revenir parmi les équipes qui vont se battre pour avoir une place en séries sans un joueur de centre établi.»

Après la dernière saison de misère du CH, la direction a choisi de faire le ménage et deux nouveaux joueurs se sont amenés et ont eu un impact immédiat avec le club: Brendan Galagher et Alex Galchenyuk.

«Est-ce qu'on est capable d'en repêcher un Galchenyuk? La réponse est non. Les meilleurs répertoriés sont majoritairement des défenseurs. Et on ne peut pas prendre de chance en prenant un bon attaquant si ce joueur-là n'est pas capable de jouer à la position de centre. On est toujours dans le même dilemme. À la défense, c'est ce qu'il y a de plus risqué. Le Canadien s'est fait prendre à plusieurs reprises avec les Tinordi, Beaulieu, Fisher qu'on a échangé par la suite.»

«On est peut-être à la croisée des chemins et c'est peut-être le temps d'échanger notre choix de première ronde. Est-ce qu'on peut faire une transaction qui peut être payante?»

Voilà une idée intéressante qui fera assurément jaser au cours des prochaines semaines. 

Un ancien du CH frappe un arbitre en plein match

Vous vous rappelez d'Andrei Kovalenko? Les nostalgiques parmi vous se rappelleront que l'ailier russe a joué plusieurs saisons pour les Nordiques de Québec et une avec l'Avalanche du Colorado...dans une transaction qui impliquait un certain Patrick Roy.

Kovalenko, qui a aujourd'hui 47 ans et qui occupe le poste de dirigeant de l'association des joueurs de la KHL a fait parlé de lui pour les mauvaises raisons, alors qu'il a frappé un arbitre en plein match...dans un match amical d'une ligue corporative russe.

Il s'en est pris violemment à l'arbitre Vladislav Kiselev, même si les autres officiels sur la glace ont tout fait pour le calmer. La victime a dû être transportée à l'hôpital, victime d'une commotion cérébrale.


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