Selon Barry Rozner du journal Daily Herald de Chicago, les Blackhawks seraient prêts à passer à autre chose sans leur attaquant vedette Patrick Kane. Ce dernier fait présentement l’objet d’une enquête pour une histoire d'agression sexuelle qui serait survenue à son domicile de la région de Buffalo.

D'après Rozner, les Hawks pourraient très bien prendre une décision qui ne devrait pas faire plaisir à leurs partisans.

«Kane avait été averti à propos de son comportement et les Hawks n'étaient pas contents lorsqu'il a annoncé à la parade de la Coupe Stanley qu'il allait faire des folies à nouveau. La marque, les titres et le chandail vont tous main dans la main chez les Blackhawks, mais aucun joueur n'est plus gros que l'équipe. Les Hawks et leur panoplie de commanditaires ne veulent pas être reconnus comme un groupe qui met la victoire avant la décence. Ils ne veulent pas être comme les Ravens de Baltimore dans le dossier Ray Rice, ils se retrouvent alors dans une situation très difficile», écrivait Rozner samedi matin.

Plusieurs partisans seraient en colère si Chicago prenait une telle décision, stipulant qu'on ne peut condamner Kane avant qu'il soit reconnu coupable. Ceux-ci marquent un très bon point, mais dans le monde «post Ray Rice», l'intégrité de l'équipe passe avant tout et les cas de violence sont pris beaucoup plus au sérieux qu'avant.

Le fait que Kane n'en est pas à ses premiers problèmes avec la justice n'aide évidemment pas non plus. D'après Rozner, les Hawks ont été très occupés depuis le début de cette saga à considérer sérieusement toutes les options s'offrant à eux, que cela soit de ne rien faire, d'échanger Kane ou «tout ce qui se trouve entre les deux extrêmes».

Parions que les Hawks n'espéraient pas une telle tournure lorsque le #88 avait annoncé qu'il redeviendrait «wild» suite à la victoire de la Coupe.

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