Lorsque les Blackhawks de Chicago ont mis la recrue Artemi Panarin sous contrat, on lui a proposé un salaire inférieur à celui d'un joueur recrue qui fait son entrée dans la LNH, question de pouvoir lui faire de la place sur la masse salariale de l'équipe, déjà dangereusement près du plafond.

Gagnant la modique somme de 812 500$ au lieu du classique contrat d'entrée de 925 000$, Panarin a plutôt accepté d'ajouter des clauses de bonus à son contrat et les Blackhawks réalisent aujourd'hui qu'il s'apprête à leur coûter beaucoup plus cher que prévu.

Lui qui devait être un joueur signé à rabais pour l'an prochain, a déjà mis la main sur un des deux bonus prévus dans son contrat, soit celui d'atteindre le plateau des 60 points. Avec une fiche de 72 points, il a déjà en poche un boni de 850 000$ supplémentaire. Mais ce n'est pas tout, si l'attaquant de 24 ans termine dans le top-10 des attaquants de la LNH dans n'importe quelle des catégories inclues dans l'entente (Points, buts, passes, points par match) ou encore remporte le trophée Conn Smythe, il touchera un autre boni, celui-là de 1,725 millions de dollars.

C'est donc dire que les Hawks devraient soudainement faire de la place sur leur masse salariale pour un 2,3 millions de dollars supplémentaire qui n'était pas prévu initialement.

Considérant que Panarin se retrouve présentement au 10e rang des marqueurs de la ligue chez les attaquants avec encore trois matchs à jouer à la saison, il sera intéressant de voir si les Blackhawks, qui sont déjà assurés de leur place en séries, décident soudainement de ''reposer'' le jeune joueur, question de s'assurer de ne pas devoir sacrifier de l'espace vitale sur leur masse salariale calculée au dollar près.

Crédit photo: Keystone Press Agency