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André Roy avoue être craintif pour son futur
Ottawa Sun 

André Roy avoue être craintif pour son futur

Voyez les détails!

Marco Normandin

Le triste décès par suicide la semaine dernière de l'ancien homme fort de la LNH, Chris Simon, a fait remonter une triste réalité une fois de plus: Encore une fois, un ex-pugiliste de la LNH ayant reçu plusieurs trauma à la tête décédais d'une mort violente après avoir souffert du ETC (encéphalopathie traumatique chronique) pendant plusieurs années.

Cette condition, qui semble répandue, affecte directement ceux dont le cerveau a reçu trop de chocs durant leur carrière et leur vie devient par la suite un véritable enfer.

Loin de se mettre la tête dans le sable, l'ancien homme fort André Roy avoue être inquiet pour son avenir.

Affirmant avoir été relativement épargné par ce sournois fléau jusqu'à présent, il sait par contre que sa vie pourrait toutefois basculer dans les prochaines années s'il ne joue pas de chance après avoir livré de nombreux combats au cours de sa carrière et avoir souffert de plusieurs commotions cérébrales.

"Je vous mentirais si je vous disais que je ne crains pas le futur. Qui sait ce que ma santé va être dans 10 ou 15 ans. J’essaie toutefois de ne pas trop y penser pour ne pas sombrer dans l’angoisse et l’anxiété. J’y vais au jour le jour en espérant garder ma qualité de vie le plus longtemps possible et je dois dire que j’ai la chance d’être bien entouré avec ma famille. Juste ça, ça me fait un bien immense. On entend beaucoup parler du ETC (encéphalopathie traumatique chronique) depuis quelques années et j’avoue que ça me fait un peu peur. En général, je me sens bien et la santé est bonne, mais parfois, les journées sont un peu plus difficiles. Parfois, j’ai des petites sautes d’humeur, mais ça, ça se passe quand même bien. Le moment le plus difficile, ça été quand ma carrière s’est terminée. Comme bien des athlètes, je suis passé par la petite dépression d’après carrière et oui, j’ai peut-être pris quelques rhums and coke de trop dans mon sous-sol en regardant du hockey, mais j’ai été chanceux. J’ai vite réalisé que prendre quelques verres quatre à cinq fois par semaine seul, c’est un billet aller simple pour les problèmes. Je me suis rapidement replacé et ma deuxième carrière dans le monde des médias m’a beaucoup aidé et me fait encore beaucoup de bien."

- André Roy

Âgé de 49 ans et ayant écopé de 1169 minutes de pénalité en carrière, le principal intéressé affirme cependant qu'il ne regrette rien et referrait tout ça demain matin pour lui permettre de pouvoir avoir une carrière dans la LNH puis son après-carrière dans les médias.

Souhaitons-lui que tout se passe pour le mieux pour lui au cours des prochaines années.

Voyez au bas son témoignage complet empreint d'une grande lucidité.